Federer a renchéri en expliquant que, «durant une carrière de 15 ans, on devrait plutôt essayer de gagner un point que d'attendre que l'autre commette la faute». Mauvais perdant, Roger? Il s'en défend, tout en affirmant que Murray n'a pas progressé en trois ans, depuis leur première confrontation : «Ce n'est pas que je sois déçu, mais je pensais que son jeu aurait changé d'une manière ou d'une autre. Je ne pense pas qu'il ait évolué depuis que je l'ai affronté à Bangkok (en finale en 2005, leur première confrontation, victoire du Suisse 6-3, 7-5)».
Murray "obligé" de se justifier
Arrivé après Federer devant les journalistes, Murray a été plutôt surpris, expliquant que sa manière de jouer face au n°1 mondial était un choix tactique : «On ne se comporte pas de la même manière en fonction du joueur en face, a commenté l'Ecossais. Contre Rafael Nadal, l'an dernier à Melbourne, j'ai pris beaucoup de risques et joué haut sur le court, parce que je pense que c'était la chose à faire. Mais pas contre Federer, qui défend si bien». Quant à son évolution depuis son arrivée sur le circuit ATP, le jeune homme de 20 ans, s'il concède «qu'il y a plusieurs choses à améliorer dans (son) jeu», affirme se sentir «plus rapide et plus solide». «Mon service est nettement meilleur qu'il y a deux ans», constate Murray.
Franchement, faut vite que tout ça change...

Quelqu'un sait s'il peut perdre sa première place cette semaine, si Nadal gagne par exemple
